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====== Corpographie ======

  * Porteuse du projet : Océane Gardet-Pizzo
  * Date : 2019/2020
  * Contexte : Mémoire
  * Fichiers : [...]
  * Liens : [...]

===== Description =====
Mon travail de cette année va aborder la question de la représentation du corps dans des contextes de pathologies. Le constat sur lequel je vais m’appuyer est que les progrès scientifiques, techniques et médicaux de ces dernières décennies ont eu tendance à faire du corps un ensemble de données quantifiables et qu’au fil de ces évolutions, de moins en moins d’importance semble être accordée à l’individu, à la gestion de ses émotions face à une pathologie et à son implication dans le parcours de soin. Il a pourtant été démontré qu’il est plus facile pour un patient d’accepter sa maladie, voire d’en guérir, s’il en comprend le fonctionnement et s’il comprend en quoi consistent les traitements et les divers actes médicaux qu’il doit subir. Ceci entre aussi en résonance avec la philosophie du care (l’éthique du soin) que Joan Tronto définit ainsi : “//Activité caractéristique de l’espèce humaine, qui recouvre tout ce que nous faisons dans le but de maintenir, de perpétuer et de réparer notre monde, afin que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nos personnes et notre environnement, tout ce que nous cherchons à relier en un réseau complexe en soutien à la vie//”. Il s’agit de valeurs éthiques dans le cadre de la relation à autrui qui se basent sur l'empathie et la sollicitude ; dans un cadre médical, cela désigne le fait de prendre en considération, au delà de la technique médicale, le patient sous ses aspects physiques, psychiques, émotionnels, sociaux, culturels, etc. C’est une approche qui relève de l’humain et de l’attention que l’on porte à autrui.
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**__Problématique__**
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En quoi la compréhension du corps peut-elle favoriser le soin dans un contexte de pathologie ?
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**__Plan__** 
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**1- Le rapport au corps dans la maladie**
  * Les anciennes croyances : le corps dans le cosmos 
  * Un regard scientifique naissant : la séparation du corps et de l’esprit
  * Le corps et l’identité : du point de vue du sujet
  * La prise en compte globale dans la médecine orientale : le corps, l’esprit et l’énergie

**2- Prendre soin**
  * La philosophie du //care//
  * La singularité et la reconnaissance d’autrui
  * Les entraves à la mise en pratique de la philosophie du soin
  * L’éducation thérapeutique

**3- La représentation comme partie intégrante du parcours de soin**
  * Un besoin intemporel d’images 
  * L’importance de la communication, de la visualisation et de la vulgarisation : représenter pour comprendre
  * La narration et l’imaginaire dans l’apprentissage

Lien vers la synthèse : {{ :wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:corpographie_1.pdf |}}
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Lien vers la fiche ATC, fiche de lecture, rapport de stage et fiche d'entretiens : {{ :wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:corpographie_2.pdf |}}



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===== Fiche technique =====

**Résumé des axes développés dans le mémoire**

J'ai mis en avant dans mon mémoire la nécessité de mettre en place une médiation entre l’univers médical et les patients ; si les soignants n’ont pas le temps ou les moyens de mettre en place une éducation liée au corps et à la santé, celle-ci demeure toutefois nécessaire pour être apte à gérer une maladie. L’idée est de transmettre suffisamment de connaissances aux patients pour qu’ils puissent être plus impliqués dans leur parcours de soin. Il s’agit donc de revaloriser le dialogue, l’éducation et la médiation, et d’intégrer une forme de pédagogie à la démarche de soin. C’est dans cette dimension que les images s’avèrent utiles. Elles ont d’une part toujours accompagné les sciences et la médecine, pour leur potentiel représentatif, pour leur rôle de transmission de savoirs, pour rendre compte de phénomènes non tangibles ; lorsque l’on étudie ce type de discipline, il est indispensable de s’appuyer sur des supports visuels. D’autre part, leur intérêt est aussi de susciter la curiosité du public “non savant”, de créer en lui le désir et le plaisir d’apprendre. Elles peuvent également avoir un rôle dans le parcours de soin, qui implique la singularité de l’individu ; en proposant des représentations de pathologies, on permet de les visualiser et de les rendre alors perceptibles. On peut ainsi les dédramatiser et faciliter leur appréhension. Même si l’on utilise des images dans le but de transmettre des savoirs scientifiques ou médicaux, il est toutefois possible de leur inclure une part d’imaginaire et de narration; il devient alors possible d’adoucir des propos, d’aider l’individu à se projeter en tant que sujet, mais aussi de dédramatiser la situation et de se réapproprier des connaissances. En somme, la représentation et l’image peuvent permettre une approche plus singulière de la maladie et peuvent s’inscrire dans une démarche de soin.

**Objectifs** 

Il apparaît judicieux de penser à des moyens permettant de revaloriser le dialogue et l’éducation dans le contexte médical. Ces images peuvent également aider à montrer les bons comportements liés à la santé et accompagner une démarche de soin. 
Il y a donc plusieurs axes qui se dégagent de ma recherche sur lesquels je peux intervenir. Il s’agit d’une part de rendre l’apprentissage ludique et d’autre part d’inviter à prendre soin de soi-même et de sa pathologie. Dans la mesure du possible, j’aimerais aussi que les représentations que je proposerai intègrent une part de narration à des faits scientifiques. Cela permet à l’individu d’assimiler des informations plus facilement, de se projeter et de mieux comprendre. De plus, tout le monde n’est pas en mesure de comprendre des discours purement scientifiques ; ceux-ci peuvent parfois être anxiogènes, c’est pour cela que l’imaginaire et la narration peuvent intervenir dans ce processus. L’enjeu est finalement de transmettre au patient des connaissances adaptées à sa situation et lui permettre de se réapproprier le langage médical. Il s’agit également de l’informer et de le guider vers des comportements en accord avec ses besoins.


//Comment le design graphique peut-il mettre en place des outils favorisant la lisibilité et la compréhension du corps ? Comment choisir la bonne image pour déclencher des bons comportements ?//
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**Réalisations**

__Dispositif 1__ : J'ai d'abord cherché à mettre en image des procédés biologiques pouvant donner lieu à des maladies : par exemple, comment les cellules se divisent, comment elles peuvent muter et se propager. J'ai tenté de représenter ceci sous forme d'animation.
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Exemple :
{{:wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:divisioncellulaire_gif2.gif?nolink|}}

Ce type de réalisation pourrait par la suite donner lieu à la mise en place d'un espace de médiation autour d'une ou plusieurs pathologies, à travers un environnement les contextualisant en intégrant des animations, des projections, des affichages, des jeux, du mapping, des maquettes, des explications ... qui en font une description sur le déclenchement, sur le processus et sur les remèdes. L'idée est de donner à voir des processus qui ne sont pas tangibles et rendre compte de mouvements organiques.

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__Dispositif 2__ : Il y a également la possibilité de travailler sur la lisibilité des images dans un contexte médical, mais aussi d'apprentissage ; par exemple, comment rendre plus limpides les représentations du corps/des organismes vivants ? Quels systèmes peuvent accompagner l'apprentissage ?

Travail sur la cellule réalisé en première année dans le cadre du cours de pratique plastique. J'ai cherché à proposer une représentation par couche successives, en décomposant les éléments pour comprendre leur constitution, pour ensuite pouvoir les rassembler. 
{{:wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:schema.jpg?nolink|}}
Puis j'ai gravé chacun de ces éléments sur des plaques de plexiglas, maintenues élevées par des tasseaux de bois sur lesquels j'avais fait des encoches.
{{:wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:sans_titre-2.jpg?nolink|}}

J'ai souhaité reprendre ce principe à travers une production plus didactique. J'ai choisi de travailler sur l'anatomie de la main en isolant chaque système qui la compose pour qu'ils puissent être rassemblés mais aussi lus indépendamment les uns des autres. On peut donc percevoir la main dans son ensemble et dans sa complexité, en différenciant chaque système par un système de couleurs, mais aussi se concentrer sur un système en particulier en choisissant une page à lire spécifiquement.
{{:wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:sans_titre-1.jpg?nolink|}}
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{{:wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:schema2.jpg?nolink|}}
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{{:wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:img_9159.jpg?nolink|}}
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__Dispositif 3__ : J'ai commencé à exploiter la piste des petites maladies fréquentes, pour par exemple proposer par la suite des supports pédagogiques pour un jeune public. Ces premières pistes traitent du virus à l'origine du rhume. L'idée ici est d'expliquer comment il agit et comment éviter de le propager, en créant une lecture simultanée évoquant à la fois l'intérieur et l'extérieur, ce qu'il se passe dans le corps et comment cela transparaît. Par la suite, ces illustrations pourraient devenir une affiche ou des animations par exemple.
Référence : [[https://vincentgodeau.fr/illu_traversee.html|Vincent Godeau, La grande traversée]]

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{{:wiki:memoires:vulgarisation-medicale-et-soin:sans_titre-3.jpg?nolink|}}

**Conclusion**

Au départ, mes recherches dans le cadre du macro projet étaient assez vastes ; il y avait la piste de travailler sur des maladies chroniques, mais il s’est avéré que ce serait plus difficile à mettre en place car cela s’avérait plus délicat demandait donc plus de temps.

Mais certaines choses s’appliquent aussi aux maladies banales, fréquentes : le fait de les connaître permet d’adopter des comportements adéquats, visant à prendre soin de soi, donc en cherchant à éviter certaines maladies ou à en guérir par exemple, mais aussi à prendre soin des autres, en évitant de transmettre une maladie, ou en prodiguant des petits actes de soin. Tout cela peut nécessiter une forme de pédagogie car les injonctions ne sont pas efficaces. Il y a donc tout intérêt à chercher des moyens d’interpeller sur nos comportements, et pour ensuite enseigner comment on peut intervenir en tant qu’individu, même sur des maladies banales. 
L’objectif serait de réaliser des dispositifs pédagogiques destinés à des enfants, pour leur expliquer le fonctionnement de maladies, mais les plus bénignes, et les gestes qui peuvent être associés. 

La rédaction du mémoire m’a par la suite permis de mettre en lumière plusieurs questionnements :

//- Comment, par le design graphique, peut-on mettre en place des outils favorisant la lisibilité et la compréhension du corps?
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- Comment produire des images qui puissent aider à déclencher des bons comportements ?
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- Comment peut-on permettre aux individus de se réapproprier des systèmes de représentation liés au corps et aux pathologies ?//

Ceci m’a également permis de redéfinir mes objectifs, à savoir rendre perceptibles des fonctionnements liés au corps humains tout en proposant des dispositifs ludiques qui donnent envie d’apprendre, mais aussi d’inviter des utilisateurs à créer leurs propres représentations du corps et des maladies.

//Pistes pour le macro projet//

De mes trois questionnements découlent trois projets potentiels que je développe actuellement. Le premier prend la forme d’un kit pédagogique permettant aux utilisateurs de faire leur propre représentation des maladies, des défenses, des particules composant le corps humain, etc, l’idée étant de leur proposer des outils pour qu’ils puissent composer des environnements. Pour l’instant, j’ai réalisé des gammes de formes que je compte par la suite matérialiser sous forme de tampons, afin de les rendre pleinement manipulables. Ceci s'accompagnait de cartes sur lesquelles l’on pourrait composer un environnement, donner une image à son propre milieu.

Le second projet consiste à réaliser une carte interactive du corps humain. À la manière de Il était une fois la vie par exemple, il s’agit de proposer une visite de l’intérieur du corps humain, en donnant la possibilité de choisir où l’on souhaite se diriger, par quel chemin, de zoomer sur des éléments, etc. À l’heure actuelle, je suis en train de composer cette carte, en dessinant les organes, en les animant ; il me faudra ensuite les peupler, donner des informations, et monter ceci sur gdevelop.

Enfin, la situation face au covid-19 est un contexte sur lequel il semble intéressant de travailler. Je souhaitais en effet travailler sur des images permettant de communiquer sur les comportements liés à sa santé et à celle des autres ; il se trouve que le contexte actuel me le permet. J’ai donc commencé à mettre en place des séquences narratives pouvant prendre la forme d’affiches et d’éléments de signalétique permettant de rappeler comment il convient d’agir pour soi et pour les autres en période de pandémie, sans pour autant adopter un ton autoritaire et infantilisant comme on peut l’observer parfois. 

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===== Fiche arts, techniques & civilisations =====
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//L'articulation du corps dans l'environnement//
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**1- Un monde fait d’harmonies**
  * Les chiffres à l’origine de l’univers
  * L’équilibre des éléments

**2- L'homme comme microcosme**
  * L’homme à l’image du monde
  * L'homme zodiacal
  * Une médecine basée sur les éléments

**3- L'intégration du sacré dans les réalisations humaines**
  * La géométrie sacrée et le nombre d’or
  * Entretenir le lien avec le cosmos

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===== Fiche de lecture =====

Joan C. Tronto, «//Du Care//», Revue du MAUSS : Care, compassion et humanitarisme, 2008
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===== Rapport de stage =====
Association Les Petits Débrouillards, Marseille, du 3 juin au 20 septembre 2019
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===== Entretien =====

  * Élodie Izard, professeure de biologie, 6 décembre 2019
  * Charlène Letenneur, illustratrice scientifique, 17 janvier 2020
  * Arnaud Schaeverbeke, ingénieur, porteur de projet, 23 janvier 2020

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===== Lexique =====
[...]
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===== Bibliographie =====

**__Livres__**

  * ADAM Philippe, HERZLICH Claudine, Sociologie de la maladie et de la médecine, 1994
  * AUMONT Jacques, L’image. Nathan Université, 1990
  * BARNETT Richard, The sick rose, or disease and the art of medical illustration, 2014
  * BARNETT Richard, Crucial Interventions : illustrated treatise on 19th Century surgery, 2015
  * CANGUILHEM Georges, Le normal et le pathologique, 1966
  * CARRÈRE Emmanuel, D’autres vies que la mienne, 2009
  * FOUCAULT Michel, Le Corps utopique, Les Hétérotopies, Paris, Éditions Lignes, 2009


__**Articles**__

  * BARRIER Philippe, Le corps malade, le corps témoin, 2007
  * GONDARD Éric, Visages de la médecine, 2013
  * GUILLOUX Ronald, Le toucher en médecine chinoise, 2006,
  * HARRUS-RÉVIDI Gisèle, La radiographie, une image du soi inconnu, 2008
  * ILLICH Ivan, L'obsession de la santé parfaite, 2004
  * IMBAULT-HUART, Marie-José. Où va l'histoire de la médecine ?1994
  * LEFÈVE Céline, De la philosophie de la médecine de Georges Canguilhem à la philosophie du soin médical, 2014
  * LEROY F., CARON N., BEAUNE D., Objectivation du corps en médecine et incidences subjectives, 2006
  * MASSON Céline, L'image en médecine : us et abus, 2007
  * MOULIN Anne-Marie, BAULIEU Jean-Louis. L’imagerie et la nouvelle “fabrique” du corps humain. Représentation en sciences du vivant, novembre 2010 (volume 26, n° 11), pp. 993-998
  * MORVILLERS Jean-Manuel, Le care, le caring, le cure et le soignant, 2015
  * THIVEL Antoine, Hippocrate et la théorie des humeurs. Noesis, 1997
  * TOURETTE-TURGIS Catherine, THIEVENAZ Joris, L'éducation thérapeutique du patient : champ de pratique et champ de recherche, 2014
  * TRONTO Joan Claire, Du care. Revue du MAUSS, 2008
  * ZIELINSKI Agata, L'éthique du care, 2010


__**Revues**__

  * //Étapes n°244, Prendre soin//, juillet-août 2017
  * //Sciences du design n°6, Design et santé//, novembre 2017


__**Films, documentaires, vidéos et podcasts**__

  * CAMPILLO Robin, 120 battements par minute. 2017, 144 minutes
  * GUILLOT Aymeric, L'imagerie mentale pour (re)muscler le cerveau et le corps
  * JULLIAND Anne-Dauphine, Et les mistrals gagnants., 2016
  * LYON-CAEN Olivier, Corps et cosmos dans la médecine ancienne, France Culture, 2012
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