• Porteur(s) du projet : Céline Renault
• Date : 27/01/2017
• Contexte :
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Pourquoi Marseille ?

Je suis tombée amoureuse de la ville de Marseille il y a un an et demi lors de mon arrivé pour le stage de BTS. J'ai directement adhéré à cette ville. Je trouve qu'elle me ressemble. Elle est bordélique, décalée, crade et folklorique… Marseille me rappelle le lieu ou j'ai grandi avec ma famille. Je me sens bien ici. Ce choix était une évidence pour moi, je ne l'aurai pas fais ailleurs. L'inspiration est venue du graff situé au Vieux port “y'a pas kelkun ki veu tombe amoureu de moi” de l'artiste Po.

J'ai toujours voulu graffer mais je n'ai jamais osé auparavant. Ce projet fu l'occasion rêvé pour graffer. J'aime également le graphisme spontané comme le graphiste Piere di scullio ou encore Benoit Bonnefrite. Leurs projets sont souvent réalisés à la main, j'aime cette approche de la typographie direct et spontanée.

Lors de ce projet, j'ai réellement déclaré mon amour à la ville. J'avais envi de le faire mais je n'osais pas toujours comme ca peut être le cas face à une personne. Il faut se dépasser et déclarer son amour.

J'ai déclaré mon amour en réalisant un itinéraire. Je suis partie de la gare St Charles car c'est le premier lieu que l'on découvre en arrivant à Marseille. L'esplanade de la gare nous offre un paysage de la ville avec la Bonne mère et le soleil. Je termine ce parcours par Notre Dame de la Garde, lieu emblématique et symbole de Marseille. Je finis par “crier” mon amour à la ville puis son point le plus haut. Entre temps, nous passons par des lieux plus intimistes et personnels tels que le panier ou encore noaille…

Dans un premier temps, j'ai choisi de retranscrire mon travail par la photographie pour des raisons techniques. Le projet étant réalisé dans la rue à la craie reste éphémère et donc non présentable le jour de l'oral.

Ce choix me permet également de présenter un album photo souvenir comme le souvenir d'un couple, d'une histoire d'amour.

Une certaine spontanéité est présente dans ce projet. L'idée étant d'écrire sur le vif, lorsqu'une idée, une phrase me vient à l'esprit. Le choix de la craie me permet d'écrire directement au sol comme avec un stylo et une feuille. On retrouve également cette spontanéité du geste dans le texte. J'ai choisi d'utiliser le langage sms, adolescent que j'entend tous le jours dans les transport en commun. Je me suis inspirée du patois marseillais ainsi que du parler marseillais qui est spontané et direct. J'ai aussi repris quelques phrases emblématiques du groupe de musique marseillais Massilia sound Systeme.

Il y a de l'humour dans ce projet du au langage employé dans le texte (le patios marseillais, le langage sms, ados). J'ai employé ce type de discours car il m'amuse beaucoup et il caractérise bien Marseille.

Au commencement, je souhaitais réaliser ce travail à la bombe et faire de l'affichage public. Ceci étant condamné par la loi j'ai pris la craie comme outils graphique. La craie rappelle également l'écriture fait à la main (spontané).

J'ai pris beaucoup de plaisir à faire ce projet. D'ailleurs, il n'est pas terminé. Je le continue au fil des mois. Une édition sera peut être édité et vendu sur Marseille. Aioli sur vous !

Craie et appareil photo