• Porteur du projet : MAUFFREY Léa
• Date : Mai 2019
• Contexte : exposition au musée Borély
• lien : dossier_de_recherche.zip

Mon projet a pris sa source dans deux points différents. Tout d’abord, dans la définition qui peut être à la fois le motif ornemental, mais aussi le motif d’une action. Bien qu’il soit de base à viser décorative, le motif et porteur d’une identité profonde lié à son origine. Au-delà de l’aspect esthétique un motif nous donne des indications sur l’époque et la culture à laquelle il appartient. Ce motif qui semble inoffensif peut en réalité être porteur de sens suivant sont utilisation ou ses détournements.

De ce constat qu’un motif s’ancre dans un contexte, j’ai décidé d’encrer mon projet dans celui du lieu d’exposition, le musée Borély. Le musée Borély a été construit entre 1767 et 1778 en plein siècle des lumières et environ une décennie avant la révolution française. L’esthétique ornementale du lieu, avec des motifs floraux, délicat et féminin et imprégné de l’époque et de la pensée de cette période.

Mon questionnement c’est donc orienté sur l’aspect délicat des motifs qui reflètent l’image de la femme à cette époque. En effet bien que la philosophie des lumières soient connues comme un courant de pensée philanthrope qui lutte pour l’égalité et contre les oppressions religieuses et politiques, il semble que cet objectif de faire progresser le monde s’arrête à la condition de l’homme comme le témoigne la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Pourtant, après quelque recherche j’ai pu voir qu’il y avait belle et bien des femmes qui revendiquaient leur liberté et leur place dans les bouleversements de cette époque. Un document atteste des luttes féminines de cette époque, la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne écrit par Olympe de Gouge en 1791. Ce document permet de mettre en avant les inégalités homme femme au XVIIIème siècle.

Mon projet est une série d’affiches. Chaque affiche fonctionne par deux. L’une met en valeur la parole sexiste d’un philosophe des lumières et l’autre un extrait de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, soit la parole de la femme militante avec une déconstruction du motif pour mettre en opposition la valeur qu’on donnait à chacune de ces paroles et celle qu’elles ont encore aujourd’hui. J’ai fait le choix de l’affiche car c’est le support d’expression des luttes, de plus c’est un format qui était déjà utilisé à l’époque, entre autre par Olympe de Gouge. Chaque affiche s’inspire d’un art décoratif et ornemental de l’époque.

Chaque affiche s’inspire d’un art décoratif et ornemental de l’époque. Chaque affiche fonctionne par paire et la deuxième affiche est déformé et déstructuré en utilisant le motif de la première.

En utilisant le bleu habituelle des oeuvre en faïence et en réutilisant les scènes de vie présente sur beaucoup de pièce.

L'image de base est un motif de tapisserie répété.

Le motif est formé grâce au dorure se qui ajoute une dimension de richesse