DIY "Aide-toi, le designer t'aidera"

pour une collaboration entre graphistes professionnels et amateurs

Porteur du projet : Agathe Pastel
Date : 2014
Licence : creative commons BY/NC/SA
Contexte : Mémoire DSAA

Eskimo Jesushttp://www.theguardian.com/artanddesign/2012/aug/22/spain-church-mural-ruin-restoration

Présentation

Comprendre et définir la place du designer graphique dans la pratique du Do It Yourself est un paradoxe intéressant. Par définition, si un particulier crée ses faire-parts lui-même alors il n'a pas besoin d'un designer graphique. Peut-on intégrer l'amateur dans une pratique professionnelle sans créer un kit, un cadre de processus trop enfermant? S'il y a bien une chose qui m'a donné envie de travailler sur ce thème, c'est le réflexe de plus en plus présent chez les graphistes ou dans les processus artistique de mettre en place des ateliers participatifs. Quel est le degré de participation, l'amplitude de mouvement? Qui participe (initié, non-initié)? Qui profite de cette participation? Quel est la nature de ce profit (moral, économique…)?

Problématique

Comment réagit le designer face à la vulgarisation des outils de production?
Pourquoi l'amateur recherche l'interactivité? Comment le designer met en place cette interactivité?
le kit : choix du designer pour l'urgence, l'économie et la facilité?
Existe-t-il un micro design graphique?
quelle est la figure de l'amateur dans le design graphique? procède-t-elle seulement d'une vulgarisation des outils professionnels depuis l'essor du numérique et d'un espace de socialisation issu de l'accès à internet? ou renouvelle-t-elle aussi à la relation du design graphique au “monde”?
Qui sont les prétendants à l'exercice du design graphique?
Quels sont les apports possibles au design des non-initiés ou des spécialistes des domaines limitrophes?
Peut-on construire une histoire du design graphique indépendant des repères et compétences définis au sein de la spécialité?
Y a-t-il un design graphique de non spécialiste? Fait-il toujours la synthèse entre art, sciences et industrie?
L'amateur n'est-il pas aussi celui qui aime la discipline, qui se trouve motivée par elle? les amateurs ne sont-ils dans l'industrie culturelle et dans ce capitalisme dit cognitif ceux par qui l'action des graphistes peut être prolongée, peut trouver un écho, être plaidée au sein de la cité ?