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Projet d'accréditation sur l'image

  • Nom de l'étudiant: Léa Hermann
  • Lien vers le karma: Léa Hermann

FICHES PROJETS

PDF RÉDACTION MÉMOIRE
memoirewikiv1.pdf

PDF ACCRÉDITATION FINAL
fiche_accreditation.pdf


La thématique

Le contexte

Aujourd’hui la communication passe davantage par le visuel. Nous sommes en permanence en contact avec un océan d’images qui interagissent avec nous de façon consciente ou inconsciente. L’image peut être un outil puissant de manipulation et peut influencer énormément dans la prise de décision. Je souhaite traiter en particulier la photographie de presse, de journaliste. La presse est un média que les individus considèrent souvent comme sûr et se posent très rarement des questions sur la provenance des images, du contexte où elles ont été prises, par qui, etc.. Or chaque chaine de presse, journal, présente les informations sous un angle de vu légèrement différent (en fonction de ses positions politiques par exemple). Et l'image ne peut être neutre, elle possède forcément l'empreinte, l'ombre de la subjectivité de son auteur, qui va donc influencer de manière consciente ou inconsciente l'observateur. Ce manque de regard/esprit critique est de plus en plus remarquable et conduit à une mauvaise compréhension de certains contextes, de certaines actualités, informations… Nous baignons dans une masse d’images partagées sur les réseaux sociaux, dans les lieux publiques, à la télévision, etc… Et pour beaucoup, puisqu’ils ont vu alors c’est vrai. Cette quantité d’images est beaucoup trop importante pour que l’on fasse l’effort à chaque fois de se méfier de ce que l’on peut voir, sinon l'on deviendrait fou, mais au fur et à mesure on ne fait plus attention du tout, et notre esprit critique disparaît peu à peu.

Les objectifs

Former le regard et aider à développer un esprit et un regard critique. J’aspire à proposer des outils pédagogiques qui permettrons de démontrer la manipulation, l’impact que les images de presse peuvent avoir sur nous. Faire prendre conscience qu'une image peut être fabriquée, modifiée pour soutenir un propos, donner du sens. Permettre de transmettre les bons réflexes à adopter face à un visuel.

Je souhaite que cette pédagogie soit le plus souvent ludique et didactique pour le public, cela lui permettra de mieux intégrer ces conseils et mieux appliquer ces réflexes.

Les questionnements

Tout d’abord qu’est ce qu’une image ? Comment fonctionne-t-elle ? Comment comprendre une image ? Comment décortiquer une image ? Comment former le regard ? Le sensibiliser ?

Problématique et plan

Réseaux

CLEMI Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (éducation à l’image)

Bibliographie

Ce que j'ai lu :
La Chambre claire, Roland Barthes
Propaganda, Edward Berneys (casi en entier)
Croire & Voir, pour un graphisme clairvoyant, mémoire de Flora Wierzbicki

ANALYSE

//La Chambre claire//-Roland Barthes

suite à lire :
Introduction à l'analyse de l'image, Martine Joly
Homo Spectator, Marie Josée Mondzain
http://www.regards.fr/archives/archives-web/marie-jose-mondzain-qu-est-ce-qu,3163

D'après elle, l'homme naît réellement avec l'image. Pour être, pour penser, il faut voir (pas au sens de regarder). Qu'est ce qui dans l'ordre du visible nous fait voir ? (voir affordance Margot ?)

Imagination et invention Simondon
La fabrique du consentement,Noam Chomsky, Edward Herman

Références

Filmographie

Invasion Los Angeles, They Live, John Carpenter
John Nada parcourt les routes à la recherche d'un emploi comme ouvrier sur les chantiers. Embauché à Los Angeles, il fait la connaissance de Frank Armitage qui lui propose de venir loger dans son bidonville. John va y découvrir une paire de lunettes de soleil hors du commun : elles permettent de voir le monde tel qu'il est réellement, à savoir gouverné par des extraterrestres ayant l'apparence d'humains et maintenant ces derniers dans un état apathique au moyen d'une propagande subliminale omniprésente. Après avoir tué à l'arme à feu quelques extra-terrestres, il s'efforce de convaincre Frank de la réalité de cette invasion. Tous deux entrent ensuite en contact avec un groupe de rebelles organisés et décidés à éradiquer les envahisseurs.

Magazine

Émission

Arrêt sur image, Daniel Schneidermann
https://www.arretsurimages.net
Arrêt sur images a d'abord été une émission de télévision française hebdomadaire de décryptage des médias, créée et présentée par Daniel Schneidermann. Aujourd'hui il s'agit d'un site web qui se consacre à la déconstruction des narrations médiatiques, sur tous supports.

Trois regards pour voir, Charlotte Pouch
Trois regards pour voir est une série de programmes courts dédiée à la photographie. Chaque cliché choisi dans différents registres de l'actualité est commenté par trois regards différents. En deux minutes trente, le photographe nous donne le contexte et l’intention, l’éditeur nous explique les règles qui fondent son choix ; enfin le sémiologue nous révèle les sens cachés et les interprétations possibles. Cette lecture plurielle à la fois artistique et amusée se veut une gymnastique du regard dans un monde dominé par l’image. https://www.clemi.fr/fr/ressources/nos-ressources-videos/trois-regards-pour-voir/plus-dinformations.html
https://www.lumni.fr/video/emmanuel-macron-le-jour-de-la-victoire#containerType=program&containerSlug=trois-regards-pour-voir

Graphisme

Sitographie

Logiciel et plateformes de décryptage d’images

hoaxbuster.com
Desintox (Libération)
gouvernement.fr/on-te-manipule
Les Décodeurs (Le Monde)
décryptimages.net
Le gorafi – parodies, canulars

Expérimentations et techniques

Liste de choses que je voudrais faire :

  • Un catalogue qui réfère et démontre des techniques de manipulation par l'image. Exemple :

Le cadrage

La mise en scène

Le Baiser de l'hôtel de ville photographie en noir et blanc de Robert Doisneau, prise en 1950.
La scène dégage un puissant sentiment d'authenticité, d'amour, on pourrait croire qu'elle est prise sur le vif mais en réalité il s'agit d'une mise en scène imaginée par le photographe et jouée par deux étudiants de théâtre.

Le montage

Le fameux cliché du montre du Loskness, prétendument prise par Sir Robert Kenneth Wilson en 1934.

La retouche

  • instagram
  • politiques
  • deepfake
  • photoshop

La légende

La légende, le texte qui accompagne une photographie joue un rôle dans l'interprétation et la perception de l'image par un individu.

  • Un guide de l'analyse de l'image, par une cartographie qui guide le lecteur à travers un chemin, avec les différentes étapes qui permettent d'analyser l'image (cf : CLEMI)
  • Faire une plateforme interactive qui permette à l'utilisateur de lui modifier, truquer, bricoler les images, jouer avec les légendes, les cadrages pour créer des sortes de “Fake News”. L'objectif est de faire prendre conscience par l'action et le jeu que l'on peut manipuler par ces moyens là. Avec ce système, l'utilisateur ne se contente pas de seulement écouter ce qu'on lui explique, mais il peut pratiquer et lui même décortiquer les images, ce qui est beaucoup plus pédagogique qu'un simple cours.
  • Jouer avec différent système de filtres ex : anaglyphe (cf : Beware faire croire à la réelle existence de ces objets. Rendre l'image vivante grace à l'anaglyphe.), VR, filtres rouge/bleu, peinture UV, pour mettre en évidence les multiples sens que l'on peut trouver sur les images.
  • Projet Newspapers data: Cartographie et data visualisation, mise en relief des différentes informations données pas plusieurs journaux et sites d’informations.

Projet processing développé : (inspiré des travaux sur la data visualisation de Peter Crnoknark)
Génération d'une forme, d'une image en fonction de certains paramètres qui vont évaluer un article (peu s'adapter à une image) d’un certain journal en fonction du ressenti du lecteur.

  • Projet Pratique plastique : Retour à l’état sauvage, ou la vie secrète des objets oubliés. (Narration) Création d’un Magazine didactique pour les 10-14ans mais faussement scientifique. Dans cette édition il a beaucoup d'illustrations (scientifiques)/ images (retouchées) très réalistes qui soutiennent le propos que de nouvelles espèces d'insectes sont apparues. Il s'agit d'une sorte de magazine “Fake News”, dans lequel j'utilise de nombreux procédés pour donner l'illusion d'une réalité. (projet en cours, voir sur le lien drive sur la page narration pour voir plus d'expérimentations graphiques)



Références techniques

Thomas Dimetto

https://thomas-dimetto.com/Bete-de-Mode La double lecture de l'image, on peut voir à la fois la femme, et l'animal.

Agathe Demois

Matthias Picard

Jim Curious, voyage à travers la jungle
Jim Curious, voyage au coeur de l'océan




DOCUMENTATION/RECHERCHES

Le journalisme a pour objectif d'informer un public en passant par différents processus de collecte, de sélection et de vérification.

La Presse

Avant la presse régulière, des imprimés appelés occasionnels circulaient par colportage ou se trouvaient chez les libraires des grandes villes. Ces ancêtres de la presse relataient en général un seul événement comme la victoire d'une armée, une inondation, la visite d'un monarque.. Ce sont les plus anciens ancêtres de la presse.
La presse apparaît réellement au 17ème siècle, elle est vue d'un mauvais oeil par la royauté consciente du pouvoir de la diffusion des écrits, et est donc contrôlée. Pour publier il fallait des autorisations.
Au 18ème siècle apparaît le premier quotidien d'actualité Journal de Paris.
Un énorme système de censure est en place et sévit sur les publications. Avant sa parution, le journal doit s'acquitter d'une taxe et présenter au pouvoir son contenu. Après sa parution, les journalistes ne peuvent pas critiquer le gouvernement, ni écrire sur certaines thématiques.
La presse est de plus en plus lue, les lecteurs souhaitent s'informer de l'actualité. En 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen annonce que la libre communication des pensées et des opinions est un droits des plus précieux de l'homme. Apparaît ensuite la presse d'opinion et le nombre de journaux augmente de manière exponentielle.
À l'époque de la révolution française, derrière le journal, il n'y a généralement, qu'un seul homme, chargé de la rédaction, de l'impression et de la diffusion. Les informations récoltés proviennent de l'assemblée nationale ou bien encore des cafés du coin et sont plus de l'orde des rumeurs que des faits.
Lors de la révolution industrielle, la production est donc augmentée. En 1836, Émile Gérardin insère pour la première fois de la publicité dans son journal.
1832, apparition de la première Agence de presse au monde, puis celle de Charles Havas en 1844 “France Presse” qui deviendra la fameuse AFP. Il s'agit d'entreprise qui collectent puis vendent des informations aux différents journaux.Cependant, l'état possède toujours un droit de regard sur ces publications.
1881 une nouvelle loi pour la liberté de la presse entre en vigueur et met également en avant la responsabilité de celle-ci : droit de réponse et interdiction de diffamer.
1914, début de la guerre, arrivée de la propagande et retour de la censure. L'autorité militaire peut interdire la publication d'un journal.
Apparition en 1915 du journal Le Canard Enchaîné.

Les médias sont-ils indépendants ?

La liberté de la presse est sensée être assurée par la DDHC mais qu'en est-il de son indépendance ?
La quasi totalité des titres de la presse française appartient à de grands industriels tels que par exemple Barnard Arnault (l'homme le plus riche de France), il possède (par le groupe LVMH) les Échos, Le Parisien, Radio Classique. Ou encore Patrick Drahi (qui possède Altice le géant des télécommunications), a des actions chez Libération, L'Express, et BFM TV.
Certains journaux/chaines, restent indépendants comme par exemple Le Canard Enchaîné, Fakir, Médiapart, Le1, … Ces derniers ne dépendent pas des grands financiers industriels.

Sur cette affiche, figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État :

• les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique ;
• les titres de la presse quotidienne régionale ;
• la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ;
• les canaux de radio à portée nationale ;
• certains sites d’information en ligne.

Les journaux départementaux, les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés.

https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA

La presse n'est donc pas indépendante financièrement, arrivent toujours quelques censures, les journaux ne peuvent pas critiquer leur patron ou les copains du patron.

De plus, avec la baisse de la vente des journaux, le financement de ces derniers par le biais de la publicité est devenu indispensable. Les médias subissent également des pressions venant des publicitaires.

Les médias sont subventionnés par l'argent public mais cela ne les empêche généralement pas de sortir des affaires d'états (par exemple sur les financements douteux de certaines campagne électorales).

La presse et la démocratie sont dépendantes l'une de l'autre. La liberté d'opinion et d'expression est la condition sans laquelle il n'existerait pas le principe de démocratie. Les médias permettent aux citoyens et aux politiciens de se faire de se faire une représentation du monde aussi proche de la réalité que possible, ainsi leur permettant de se positionner, de faire des choix, politiquement en toute connaissance de cause. Cependant l'objectivité n'existe pas. C'est parce que le journalisme assure cette fonction de relais de l'info qu'il est soumis à des influences, des contraintes qui réduisent cette autonomie.

Les 5 filtres des médias de masse (N. Chomsky)

La fabrique du consentement Dans ce livre, les auteurs anéantissent la notion selon laquelle les médias servent de contre pouvoir, qu'ils forment le public, lui sont dévoués pour lui permettre de mieux participer au processus politique. En réalité, les médias fabriquent notre consentement. L'illusion démocratique est fabriquée à l'aide des médias qui jouent le rôle de machines de propagande.
Le fonctionnement des médias dépend de 5 filtres :
*LA PROPRIÉTÉ : les médias de masse sont d'immenses corporations. Leur objectif est le profit. Il est donc dans leur intérêt de promouvoir -ce qui leur assure des gains financiers. Le journalisme critique devient secondaire.
*LE VÉRITABLE RÔLE DE LA PUBLICITÉ: les médias coutent plus cher que ce que les bénéfices des consommateurs leur apportent. Ce sont donc les agences de publicité qui les finances, en échange des audiences. Ils vendent les consommateurs à la publicité.
*L'ÉLITE MÉDIATIQUE : le journalisme ne peut pas servir de contrôle aux pouvoirs en place puisqu'il est leur complice. Les gouvernements, les corporations, les institutions, savent jouer et utiliser les médias et influencer l'information médiatique. Grace aux scoops, des rapports officiels, des interviews d'experts, qu'ils donnent aux médias, ils se rendent indispensables aux procédés journalistiques.
*PUNITION : si les journalistes ne suivent pas ce système, ils sont décrédibilisés et ignorés, il faut correspondre eau système, au pouvoir…
*L'ENNEMI COMMUN : pour fabriquer du consentement il faut un ennemi, une cible : communisme, terrorisme, immigrés, il permet de canaliser l'opinion public.

LE POUVOIR DES IMAGES DANS LES MÉDIAS

La place de l’image dans la presse

L'image dans la presse est là pour compléter un article, elle résume un événement. Une légende est nécessaire pour compléter l'image, la placer dans son contexte, elle facilite et oriente notre lecture. La légende peut aussi jouer un rôle réducteur pour les multiples sens d'une image, elle peut même parfois les altérer, donnant ainsi une signification erronée de cette image.

Avant que la photographie s'impose comme image de presse, c'était les lithographie puis les similigravures qui illustraient les articles. La photographie est réellement reconnue dans la presse comme modèle d'illustration dans les années 1860 (images de guerre). Avant elle servait de “matière visuelle première”, c'est-à-dire que les illustrateurs, les dessinateurs les recopiaient manuellement, puis ensuite à l'aide de gravure. C'est en 1843, avec l'apparition du magazine Illustration qu'est publiée la première gravure sur bois réalisée à partir d'un daguerréotype (il s'agit du premier procédé photographique inventé en 1839 par Daguerre permettant de fixer une image sur une plaque argentée).
C'est à la fin des années 1880 que les progrès de la similigravure marquent l'entrée de la photographie dans la presse.
À partir de ce moment là, les tirages de périodiques augmentent considérablement. De nouveaux quotidiens illustrés apparaissent. En 1910, est publié L'Excelsior qui utilise énormément de photographies, il propose une vulgarisation des magazines, un type de journal fait pour ceux qui ne savent pas lire.

La photographie fait vendre, mais elle engendre alors une grande concurrence. Cette concurrence entre les médias, la nécessité de garder et fidéliser les lecteurs incitent les journaux à la recherche du sensationnel, du scoop, (on joue plus sur les émotions…) que sur la raison, l'intelligence.

Aujourd'hui l'image a pris encore plus de place, il est très rare de trouver un médias sans images, cela est allé de pair avec le développement du numérique à tel point que les gens se contente de regarder l'image et lire le titre. Cela fragilise le lecteur qui se retrouve à la merci de n'importe quelle manipulation… (à développer)

Les agences photographiques

Une agence photographique est une société qui gère le travail et qui distribue les photos des reporters.

-apparition des agences début XXème
-différents types d'agences (dépendante de l'état/ des magazines/ journaux ou non)

AGENCE MAGNUM
Fondée en 1947 par H. Cartier Bresson et R. Capa. Il s'agit d'une agence qui se proclame indépendante, les photographes qui la composent ne dépendent plus des grands magazines, de la grande presse. Ils doivent conserver leur copyright, la propriété de leurs clichés. Ils ont un statut d'auteurs et sont reconnus en tant que tels.

ECPAAD (agence d'image de la défense)

Déconstruction de l'idéalisation de l'image de presse

avec valeur juridique de témoignage d'une image (d'un point de vue de la loi ça donne quoi)

La consommation de l'image



Les réponses aux questions

Qu'est ce qu'une image ?

Définitions

(CNRTL) *Représentation (ou réplique) perceptible d'un être ou d'une chose. *Représentation mentale

Il existe deux types d'images : les images virtuelles, et les images perceptibles. (mentales et visibles)

Éthymologie

Du latin imago (« image artistique », « portrait », « représentation », « effigie »). De la racine indo-européenne *im- qui a donné imitari en latin, et imiter en français.

XXX

http://www.surlimage.info/ecrits/image.html

le préfixe photo- (φωτoς, photos : lumière, clarté) : « qui procède de la lumière », « qui utilise la lumière » ; le suffixe -graphie (γραφειν, graphein : peindre, dessiner, écrire) : « qui écrit », « qui aboutit à une image ».

à lire

Homo Spectator, M.J. Mondzain
http://www.regards.fr/archives/archives-web/marie-jose-mondzain-qu-est-ce-qu,3163

D'après elle, l'homme naît réellement avec l'image. Pour être, pour penser, il faut voir (pas au sens de regarder). Qu'est ce qui dans l'ordre du visible nous fait voir ? (voir affordance Margot ?)

Comment fonctionne une image ?

Les différentes époques médiatiques

1-Il y a 40 000 ans, l’homme préhistorique commence à parler et à peindre…. il témoigne de quelque chose.

2-apparition de l'écriture

3-1450 : L'imprimerie

La Galaxie Gutenberg Marshall McLuhan (fondateurs des études contemporaines sur les médias)

4- Invention de la photographie

Transition
The Medium is the message (1964)
Global village : qualifier les effets de la mondialisation des médias et des technologies de l'information et de la communication. Les moyens de communication audiovisuelle moderne (télé, radio, etc…) et la communication instantanée de l'information mettent en cause la suprématie de l'écrit. Les médias de masses fondent des micros sociétés en une seule, une seule culture, un seul village. (pré-internet)

4-L'arrivée du numérique

Nouvel âge : Fred Ritchin, Au-delà de la photographie, Le Nouvel âge Photographie qui ne renvoie non plus à des référents mais à des « désirents » http://www.tonerkebab.fr/wiki/lib/exe/fetch.php/wiki:proto-memoires:flora-wierzbicki:au_dela_de_la_photographie.pdf

L'image non plus toxique mais pensée pour le citoyen

Roman Cieslewicz
“Il conserve l’idée que l’affiche et le graphisme ont pour mission d’instruire la population autant d’un point de vue intellectuel qu’esthétique, de « dépolluer l’œil ».”
https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Design-mode/Actualites-design/Roman-Cieslewicz-La-fabrique-des-images

Henryk Tomaszewski
https://indexgrafik.fr/henryk-tomaszewski/

Alain Le Quernec
http://indexgrafik.fr/alain-le-quernec/

Pierre Bernard (Grapus)
http://indexgrafik.fr/pierre-bernard/

Histoire & photographie

1827 : Nicéphore Niepce + procédé héliographique. (https://photo-museum.org/fr/niepce-invention-photographie/)
1878 : Louis Daguerre + développement de l'image latente : chronophotographie
La photographie devient un outil fiable, une preuve irréfutable. À la fin du XXème siècle, le numérique fait son apparition et bouleverse les représentations établies. L'image peut maintenant être reconstituée à partir de séries de zéros et de un, visible sur un écran, mémorisée, stocké sur un disque dur.
Image analogique : est liée à un support matériel (plaque photo, pigments de peinture et toile, …). Il n'est pas possible de reproduire l'image originale à l'identique. Les copies sont nécessairement dégradées par rapport à l'original.
Image numérique : peuvent se décrire par un ensemble fini de valeurs entières. Si on connait cette suite de valeurs, on peut recréer une copie exacte de l'image d'origine. On peut assimiler cette suite de valeurs entières à un “code génétique” de l'image.
Cette dernière, avant d'être une image, est tout d'abord un langage.

“l’image fonctionne « à l’analogie », c’est-à-dire qu’elle entretient avec son modèle un lien sensible, tandis que le langage fonctionne « au code », car il est fondé sur des signes conventionnels. Disons tout de suite que ces deux pôles ne sont pas le contraire l’un de l’autre et que, de l’analogique au codé, on trouve tous les mélanges imaginables.” - Michel Mélot - L'image n'est plus ce qu'elle était

L'image devient malléable, et la retouche est à la portée de chacun. Elle devient médiateur avec le rôle d'interface et ne prétend plus témoigner de ce qui a été vu mais de ce que chacun voudrait voir.

Fin de la photographie comme valeur d'authentification.

Passage à une nouvelle ère.

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