Laurence Madrelle

LM communiquer & associés / Paris

Inviter Laurence Madrelle à ce salon graphique était une évidence tant son travail résonne avec la thématique retenue pour cette journée : ‘design graphique, ville et architecture’. Après une formation en Angleterre puis aux États-Unis, Laurence Madrelle travaille auprès de Jean-Pierre Grunfeld à ‘Topologie’, à Paris. En 1987, elle crée l’atelier de communication visuelle LM communiquer, où elle raconte des projets d’aménagement urbains et architecturaux sous toutes leurs formes : identité, édition, scénographie urbaine, signalétique, exposition, web et motion design, pour offrir au citoyen-citadin une meilleure ‘lecture’ de sa ville. Laurence Madrelle collabore avec des architectes, à commencer par l’agence Canal des frères Rubin avec lesquels son atelier voisine. Elle enseigne à l’école Camondo pendant 10 ans. Elle rejoint l’École nationale supérieure d’architecture ‘de la Ville et des Territoires’ à Marne-la-Vallée à sa fondation, où elle crée l’enseignement de communication visuelle et de communication du projet architectural et urbain. Laurence Madrelle est membre de l’Alliance graphique internationale (AGI), dont elle est présidente de 2003 à 2006.

projets présentés

● Paris rive gauche, communication du projet urbain, 1998-2001
● Paris-Ivry-sur-Seine / Ivry-sur-Seine-Paris
● Mémorial de l’internement et de la déportation, camp de Royallieu à Compiègne, 2005-2008
● Yverdon-les-Bains, de la signalétique à la scénographie urbaine, 2009

résumé

Laurence Madrelle commence son intervention à 10 h 33 par l’introduction de l’agence qu’elle a créée, LM Communiquer & associés Paris. Après avoir précisé son choix de travailler sur des projets aux thématiques citoyennes, elle parle de la proximité qu’entretient LM avec les architectes de l’agence Canal, et notamment dans cette cour verdoyante, au cœur du Marais. Dans un premier temps, Laurence Madrelle nous introduit rapidement un des projets qu’elle a réalisé pour ‘La CUB’ communauté urbaine de Bordeaux, avant de présenter plus en détail le travail conduit pour la communication du projet urbain Paris rive gauche, en collaboration avec Jean-Pierre Grunfeld. Ce projet a été mené à l’occasion du chantier qui bouscula ce quartier parisien entre1998 et 2001. Pour chacun des projets de l’agence, la déambulation dans les espaces expérimentés et l’écoute de ses habitants, relève de la nécessité, de la méthodologie de travail. Pour Paris 13, il était question d’aider à la circulation dans l’arrondissement pendant la durée des aménagements. Pour cela, de grandes balises, mais aussi des affiches d’information, des dépliants, etc., ont été mis en œuvre dans l’espace public pour ‘raconter la ville à ses habitants : “l’histoire s’écrit, la ville se construit”.

La présentation se poursuit avec le projet de Mémorial de l’internement et de la déportation , au camp de Royallieu à Compiègne dont la problématique était de transformer cet ancien camp de déportation en lieu de mémoire. Au-delà du programme signalétique du site, LM Communiquer a pris à son compte la scénographie de l’exposition permanente présentée dans le mémorial. Pour clore sa présentation, Laurence Madrelle présente enfin le projet conçu par l’agence en réponse au concours pour la création d’un système d’orientation et d’information pour la ville d’Yverdon-les-Bains, une ville fortement marquée par la présence de l’eau, avec notamment ses trente ponts, mais aussi par l’abondance des arbres, et la présence de la ‘Tekhnê’, avec sa zone d’activités technologiques et son école d’ingénieurs. Le projet s’est alors élargi à la mise en jeu d’une véritable scénographie urbaine, traitant à la fois de la circulation, de l’orientation et de l’identité de la ville.

éclats

« Laurence, c’est le thème de la journée » Bertrand Genier pour présenter Laurence Madrelle , 10 h 33

« Je reviens vers vous…» Cette phrase qui revient souvent dans les mails, à tel point qu’elle est parfois énervante, devient poétique si on l’extrait de son contexte.

« Ma vie est faite de gares… » [à propos du projet Mémorial de l’internement et de la déportation]