Outils pour utilisateurs

Outils du site


wiki:memoires:l-exposition-du-musee-a-instagram:accueil

Expositions Exposées

Instagram comme un autre espace d'exposition

  • Porteuse du projet : Fannie Chanavat
  • Date : 14/10/2019
  • Contexte : Mémoire
  • Fichiers : […]
  • Lien : […]



Description

Si Instagram prônait l’instantané à sa création, il est devenu avec le temps un espace « d’exposition exposées » de plus en plus complexe. Les utilisateurs ont vite compris le potentiel de ce réseau social qui leur permet d'exposer de véritables mises en scènes. En plus de créer du lien, du commun, ce réseau social est vu comme un catalogue dictant d'une manière plus ou moins forte d'aborder et d'exposer le monde réel. Grâce à l'esthétique mise en place, ce réseau social est devenu pour certains une véritable dictature du paraître qui a des répercussions sur leur estime et leur identité. Même si ce cas ne concerne pas tous les utilisateurs, ils ont cependant tous un point commun : la consommation boulimique d'images qui leurs empêchent la compréhension et la mémorisation. Tout cela est dû à la faculté d’Instagram de répondre à des besoins qui fait de lui un véritable « réseau de la dopamine », créant ainsi une dépendance. Pourtant Instagram n'est pas qu'un « réseau Dopamine ». Il est aussi un véritable espace d'exposition sur lequel on trouve des images témoins de notre époque, de la publicité, mais aussi des artistes, des institutions muséales et des galeries. Avec plus de 80 000 publications par jour, il est difficile de s'y retrouver. Pourtant les images, en dehors de notre écran ont une véritable vie, elles naviguent dans cet espace et se connectent les unes aux autres. Dans ce sens, Instagram peut être vu comme un véritable « musée virtuel », un espace d'exposition contenant toutes les conditions à accueillir le muséal. Malheureusement nous n’arrivons pas à le considérer comme tel et nous continuons à nous nourrir de ses images, sans prendre conscience de leurs potentiels ou des risques qu'elles contiennent. Cela peut avoir un véritable impact sur les jeunes utilisateurs qui auront perdu toute trace de la construction de leur identité. Les images crées tomberons dans l'oubli noyées dans leur profusion. Si l'exposition est dans sa définition la présentation d'une thèse, il serait intéressant de voir quelle thèse l'espace d'exposition Instagram veut nous montrer dans la profusion de ses images. Instagram comme la traduction d'un monde où l'image est considérée comme un savoir noyé dans un amas d'absurdité. L'arrivé du muséal dans cette application permettrait alors de rendre son contenu plus tangible et ainsi, de s'en saisir. Cela permettrait non seulement de pouvoir enfin le regarder mais aussi de le mémoriser. Même si certains artistes ont déjà compris son potentiel, est-ce uniquement à eux que revient cette tache ? Les utilisateurs se doivent eux aussi de faire la médiation de leurs images dans le but de les comprendre, et ainsi de prendre conscience de la construction d'une partie de leur être. Si la création de ces mises en scènes est dirigée par la dopamine et une envie de validation sociale, elles sont aussi la traduction d'une partie de leur identité qu'ils exposent pour les autres mais aussi pour eux-mêmes. Ces images font partie de leur histoire. Considérer Instagram comme un espace d'exposition a aussi des répercutions sur les espaces déjà existants comme les galeries ou les musées. En effet, Instagram a vu apparaître avec lui des modifications dans la réception de l'art. Pour les artistes, il est devenu une véritable galerie leur permettant d'exposer leurs œuvres mais aussi d'avoir un retour direct sur elles. Les galeries ont dû alors s'adapter à ce phénomène mais aussi à un nouveau public amateur qui consomme l'art différemment et qui l'influence. Les galeries ne jouissent plus de leur exclusivité et de leur domination sur le monde de l'art. Elles doivent donc s'adapter à ces nouveaux consommateurs d'art qui deviendront la clientèle de demain. Les institutions muséales aussi ont vu apparaître un nouveau public depuis que des substitues de leurs œuvres se sont retrouvés sur la plateforme. Pour les utilisateurs, Instagram est devenu un moyen de se tenir informé d’événements culturels mais aussi de jouir de la présence d’œuvres d'arts. Les musées ont donc développé une communication sur ce réseau social et ont adapté leurs espaces d'expositions pour ce nouveau public, en autorisant par exemple la prise de photographies dans leur enceinte. Instagram pourrait alors se doter d'un rôle de médiateur entre le public et ces espaces d'expositions afin de créer du lien. Cela permettrait aussi aux institutions muséales de ne pas devenir progressivement les simples gardiens de l'original quand le public peut déjà jouir d'un substitue de l’œuvre sur Instagram.

Ce réseau social qui existe depuis maintenant dix ans, est à prendre au sérieux par tous ses utilisateurs afin de ne pas devenir un simple espace de consommation et de stockage d'images qui finiront par tomber dans l'oubli, et avec elles, les traces qu'elles ont laissées.

Pourquoi instagram : Avec ses 1 milliard d’utilisateurs à traver le monde, instagram se place comme réseau social de premier choix. De plus c’est un réseau social complexe qui permet la phonéographie (La phonéographie est la pratique de la photographie numérique avec un téléphone mobile ou photophone) et donc la créations d’images. Ce réseaux social est basé sur le partage de contenu visuel. L’impossibilité de partager des liens (à part pour les images commerciales depuis peu), fais de lui un réseau autant fermé sur lui même que ouvert sur le monde.

===== Problématique =====
Dans quelle mesure pourrait-on considérer Instagram comme un « autre espace d'exposition » et corrélativeent quels en serait les conséquences aux termes de médiation, de réception et de consommation de ces images ?


Plan du mémoire

I - Instagram, un catalogue particulier

a L'exposition de soi sur Instagram

  • L'auto-design
  • Le feed

b Création d'une esthétique

  • Validation sociale et influenceurs
  • Sacralisation d'images

c Dictature de “l'instagrammable”

  • Du monde numérique au monde réel
  • Arrivé des artistes et remise en cause

II - Instagram et le monde de l'art

a Une matière première pour les artistes

  • Démocratisation de la représentation de soi
  • Instagram dans les galeries d'art

b Un lieu d'exposition

  • Une galerie numérique
  • Les artistes dans Instagram

c Une nouvelle réception de l'art

  • Apparition d'un nouveau public
  • Une nouvelle consommation de l'art

III - Un musée Virtuel a Introduction du muséal

  • Qu'est ce qu'un musée virtuel ?
  • Les problèmes dûent à la perception

b Regarder les images

  • qu'est ce que regarder
  • Le dysmorphisme

c Hyperbole de la mémoire

  • Alzheimer Numérique
  • Conséquences dans le futur

Rapport de stage


Comparaison entre mes deux stages. Utilisation d’Instagram et des expositions comme un média.
Dans le premier stage, il fût intéressant pour moi de voir comment Alex gérait son images sur les réseaux sociaux et surtout sur Instagram. Le deuxième m’a permis d’être en lien avec les différents acteurs d’une institution d’art et donc de comprendre la mise en place d’une exposition et de tous les outils qui gravitent autour de celle-ci. Dans les deux cas, il est question de l’utilisation d’un média. Instagram comme un média permettant de mettre en avant un lieu artistique et culturel. Les expositions du Frac comme un média permettant à un public d’avoir un accès à la culture et à l’art contemporain. Les deux ont leurs façon bien à elle de diffuser leurs œuvres. Si le Frac utilise un moyen plus institutionnel, Print worker se sert d’un réseau social. Ils ne s’adressent pas au même public, celui du Frac est plus large, il touche les enfants avec ses actions dans les milieu scolaire, les adultes et les personnes âgées lors des expositions. Quant à Print Worker Barcelona, il permet de toucher les jeunes adultes, les adolescents mais aussi les touristes. Pour avoir encore plus de visiteurs, ces lieux culturels ont compris qu’il fallait allier les deux. En effet, depuis peu, le Frac a engagé un community manager afin de gérer sa communication sur les réseaux sociaux. Print Worker organise tous les ans une exposition présentant les oeuvres et le lieu à tous les habitants du quartier mais aussi de Barcelone
rapport_de_stage.pdf


Dispositifs techniques

Expositions Exposées

  • Nom de l'étudiant: CHANAVAT Fannie
  • Lien vers le mémoire:
  • Lien vers le karma:
  • Lien vers la fiche technique:


Contexte et milieu d'application

Depuis l'arrivée des réseaux sociaux et surtout d'instagram, les espaces d'expositions comme les musées et les galleries ont vu arriver un nouveaux public mais aussi des reproductions d'oeuvres dans ces plateformes. Ce nouveau public à un besoin d'interaction et de participation dans la visite, en effet, il est très enthousiastes avec l'idée de pouvoir poster des photographies et des ressentis de la visite afin d'obtenir des likes. C'est ainsi que de nombreuses photographies d'oeuvres se sont retrouvées dans Instagram, certaine plus que d'autre car considérées comme d'avantage “instagrammables”. Cela remet en question la visite de l'exposition mais aussi la reproduction d'oeuvre (auparavant fait par les institutions elles-mêmes ou des professionels - ex : google art). Toutes ces reproductions d'oeuvres qui naviguent dans le réseau social ne sont pas forcement considérées par les institutions, pourtant elles sont les témoins d'une nouvelle façon de visiter et d'interagir avec la culture. De plus, il est courant que les visiteurs fassent la visite “téléphone en mains”, il leur sert d'outil afin d'interagir avec l'exposition, d'y apporter un point de vue plus personnel, parfois au détriment de la médiation qu'ils considère souvent comme secondaire. Leur but est d'avantage de faire de belles photographies et d'obtenir des likes, ainsi, la compréhension de l'oeuvre arrive ou non dans un second temps.
Mon champs d'action serait donc de proposer des dispositifs afin de créer un lien entre les institutions muséales et ce nouveau public qui constitue le public de demain et qui témoigne du rapport que nous avons avec la culture depuis l'arrivé d'instagram.

Potentiel rôle à jouer en tant que designer graphique

  • Comment créer un lien entre un nouveau public très présent sur les réseaux sociaux et les espaces d'expositions déjà existants ?
  • Que faire de ces reproductions d'oeuvres présentes sur les réseaux ? Peuvent-elles être utiles ? (témoins de la réception des oeuvres, rapport avec catalogue d'exposition…)
  • Comment se servir du smartphone et de Instagram à des fins de mediation et non de simple outil pour prendre des photographies “instagrammables” au detriment de la compréhension des oeuvres.



Exposition Exposées

Dispositif permettant au professionel des espaces d'expositions de récolter les photographies d'oeuvres faites par le public puis création d'affiche, catalogue exposition ou même visite virtuelle avec ces photographies.

BUT : Réfléxion autour de la valeur de ces images qui augmentent l'oeuvre et la font voyager dans Instagram. Permettre au public de prendre conscience de la grande quantitée de photographies produitent. Rapport sur la récéption de l'exposition pour ce nouveau public. Collecte de toutes ses images qui permettent d'avoir une trace de la réception d'une oeuvre mais aussi de revivre une exposition.

MOYEN:
Pour ce projet, j'ai décidé de m'interresser au WEB2PRINT. En effet, il est important pour moi que ce dispositif interragisse avec le public qui en est le principal acteur. Le WEB2PRINT me permet de créer de la mise en page simplement mais aussi de pouvoir s'implanter partout et facilement. Le but de ce projet est d'être mobile, en effet, on pourrait aussi bien le retrouver dans des biennales, expositions ou même au pied de la tour Effeil. Il met à l'honneur les photographies et reproductions d'oeuvres faites par ce nouveau public qui possède un besoin d'y apporter une dimension personnelle.
Malheureusement, toutes ces photographies prisent de ces espaces ou de ces expositions, tombent vite et facilement dans l'oubli, alors qu'elles sont le reflet de ce nouveau public qui forme le public de demain. Je pense donc qu'il serait interressant d'en garder une trace autant pour les institutions et évenements culturels car elles peuvent faire partie integrante de la documentation de l'oeuvre, mais aussi par le public qui pourrait garder une trace de ce qu'il à pu voir et ressentir lors de sa visite. Elles sont les reliques d'un évenement passé qui continue néamoins de vivre sur les réseaux sociaux.
L'utilisation du WEB2PRINT marque le passage entre cet espace numérique pas forcement contrôlé, à un catalogue, fanzine… Grâce à ce dispositif, chaque espaces ou évènements peut garder des traces et revrivre l'expériences qu'il à pu vivre lors de la visite. C'est une mise en commun de toutes ces expériences.
De plus le WEB2PRINT et la création de ces collections permettent l'augmentation du catalogue d'exposition fait par les professionnels. La mise en avant de ces photographies créées par le public permet une seconde lecture. De plus, ce projet me permet de faire une collecte de toutes ces photos. Une fois cette collecte faite, les images subissent le même traitement (stoké sur une banques d'images pour être mise sur un outil qui interragit avec le public). Ainsi chaques photo possède sa propre fiches contenant plusieurs informations. On obtient alors un archivage des photos de l'exposition mais aussi de chaque oeuvre. Les fanzines ou affiches créés par le public grâce au WEB2PRINT constitue une trace de l'exposition ou de l'évenement dont tout le contenu est collecté par le designer graphique. Ainsi le designer graphique permet la conservation et la collecte pour les institutions culturelles mais aussi comme un lien entre l'exposition et le réseau social et le public. Mon rôle est donc de faire le lien entre ces différents espaces afin qu'il interragissent entre eux mais aussi avec le public. Grâce à des outils numériques et print, cette grande collection est vivante et interractive. Ce projet met en avant la mutations des visites d'exposition. Ce projet permet d'utiliser le réseaux social comme un outils de médiation mais aussi de création. Instagram n'est plus qu'un simple outil de communication mais il est au centre d'une pratique de collecte, de médiation et de communication. Le but de ce projet est d'occuper un maximum d'évenements culturels afin de constituer une véritable bibliothèque d'images qui témoingnent des rapports que le public entretient avec la visite. De plus il met l'accent sur le public qui n'est pas souvent bien représenté ou compris. Ici je questionne la valeur des images d'oeuvres qui se retrouvent sur instagram. En effet, si ces images sont créées dans et pour instagram, elles remmettent en cause les images créées par des proffessionnels. De plus, depuis la crise du covid-19, les institutions culturelles se rendent compte que ces images faites par le public sont une bonne manière de représenter une oeuvre et de revivre une expoition. Il est important que les espaces culturels s'adaptent à ce nouveau public qui possède son langage et ses attentes, car si de nombreuses reproductions d'oeuvres se retrouvent sur les réseaux sociaux les visiteurs pourraient ne plus avoir envie d'assister à des évenements ou expositions.


PROJET 1 : Affiche.
Ce projet est à mettre en place tout le long de l'évenement, le but est de permettre au public d'integrer en direct un photographie qu'il à pu prendre lors de l'évènement. Ensuite le programme va générer des affiches qui vont reprendre les photographies produitent par le public et déposées dans une base de donnés.

MODE D'EMPLOI :

  • Prendre une photographie
  • L'envoyer sur l'ordinateur (grâce au bluetooth ou à une pirate box)
  • Glisser/déposé dans un fichier spécifique
  • renommé la photo en respectant l'ordre
  • lancer le code
  • appuyer sur 1 pour changer le visuel
  • Appuyer sur S afin de sauvegarder l'affiche qui sera imprimer plus tard.



OUTILS :

  • Un ordinateur
  • Un rétroprojecteur pour afficher les affiches en temps réel
  • Une imprimante A3

Références : https://www.biennale-design.com/saint-etienne/2017/fr/programme/?ev=work-em-all-104
Explication du code : explicationcode1.pdf



Pojet 2 : “Un autre catalogue d'exposition”
Ce dispositif pourrait prendre place à la fin de l'exposition. Il regroupe toutes les photographies prisent de l'exposition et affichées sur les réseaux sociaux. Le but est de créer un “autre catalogue d'exposition” avec toutes les photographies prisent par le public. De plus, il permettrait au public de créer son propre catalogue d'exposition avec les photographies qui lui plait. Ainsi, on pourrait produire plusieurs fanzines différents. Pour ce faire, je me suis inspiré du fonctionnement de la plateforme instagram. Le public aurait l'occasion de naviguer sur une page avec différentes photographies, si l'une d'entre elles lui plait il peut cliquer sur le coeur. En “likant” l'image, il à accès à sa page (sur laquelle on peut retrouver le nom de celui qui l'a faite ainsi que sa légende). Il peut ainsi l'imprimer et l'ajouter à son fanzine. Ici, ce projet permet de garder une trace des images liké, et constituer un catalogue d'exposition personnel.
Chaque personne devient le redacteur en chef de son Fanzine. Il serait aussi interressant de dévelloper des outils pour permettre de personnaliser son fanzine (ex : couverture, endroit spécifique où ajouter des éléments, choix de la couleur). Pour cela, j'ai dévellopé un caractère qui permettrait aux utilisateurs d'ajouter des éléments. Avec les lettres il pourrait mettre des messages, on prénom.. et à l'aide des signes il pourrait rajouter des éléments graphiques comme des smiley, des coeurs… L'utilisation d'un normographe serait idéal pour la personnalisation du Fanzine.

MODE D'EMPLOI :

  1. Poster sa photo sous un hashtag spécifique sur Instagram
  2. A la fin de l'exposition se rendre sur l'atelier Fanzine
  3. Naviguer sur la page regroupant toutes les photographies
  4. choisir celles qui nous plaisent
  5. Les imprimers
  6. Assembler son fanzine

REFERENCES :


OUTILS ET RESSOURCES :



Explication du code : explication_code_2.pdf

Pojet 2.1 : “Personnalisation du catalogue d'exposition”

Afin de personnaliser les fanzines, je me suis inspirée des normographes et des tampons. Ces outils permettent de rajouter des dessins sur la couvertures et dans la pages. Ainsi chaques fanzine est unique dans son fond et dans sa forme. Pour créer ses outils j'ai utilisé des plaques de plexi (qui sont faciles à nettoyer et pas chères). Pour faire les dessins, je me suis inspirée des dessins numériques que l'ont trouve sur les skyblogs mais aussi dans les scripts de certains sites. Ces dessins peuvent être vu comme des émoticones que l'ont retrouve sur instagram et qui permettent aux utilisateurs de réagir à une images.

MODE DE CONSTRUCTION:

  1. Dessiner un quadrillage sur le plexi
  2. Dessiner les emoticônes en s'aidant du quadrillage
  3. Percer le plexi pour faire apparaitre les dessins
  4. Ajouter du tissus ou des perles dans certains dessins pour varier les textures.


PROJET 3 : Médiation création




Pour ce projet, j'aimerai utiliser Instagram et/ou ses images dans un but de médiation d'oeuvres. L'utilisation du smartphone et de ses applications permettent la médiation pour un public plus jeune qui en comprend le langage. Au tout débuts de mes recherches, j'avais pris le parti d'utiliser des images d'instagram afin de faire de la médiation autour d'une oeuvre.
PROJET 1 : Reflet
Dans ce projet, le but est de rapprocher des oeuvres et des images instagram ensemble. Ces deux images se ressemblent dans leur construction mais aussi dans leur “contexte de création”. J'ai alors choisi de les comparer en les supperposants mais aussi en créant des cartels expliquants leur contexte de création.


Suite à ce projet, j'ai utiliser d'avantage l'application que les images crées pour l'application. Le but du second projet, est de permettre aux public de créer des images pour instagram en prenant comme model l'artiste ou l'oeuvre exposé. Si instagram est un lieu où le mimétisme est au centre de toute création, je vais donc l'utiliser à des fins de médiation. Ici, le jeune public créer à l'image de l'artiste qu'il aura aimé dans l'exposition. Il pourra alors comprendre le processus de création de l'artiste.
Suite à cela, le public pourra poster une photographie dans son feed.
Cette photo postée pourra faire l'objet d'une exposition parrallèle. Si l'exposition se tenant lieu est une exposition physique, cette exposition parrallèle sera numérique. Elle mettra en avant toutes les photographies que le public a crée en mimant l'oeuvre. Ainsi, dans cette espace, nous retrouverons des images créees par le public qui à lui aussi une vision de l'oeuvre. Ces photographies augmentent l'oeuvre dans le sens où le public porte un autre regard sur elle. A travers cette photographie, on peut reconnaitre le processus de l'artiste mais aussi l'intervention plus personnel du public.
Cette expostions parrallèle sera donc à l'image des réseaux sociaux : éclectique.
Elle permet de faire une médiation plus ciblée et qui fédère un lien grâce à un second espace d'exposition qui est numérique. Le but est aussi de pouvoir visiter l'exposition de chez soi. On pourra donc voir une réplique de l'oeuvre mais aussi toutes les interprétations que le public peut y apporter.


BUT : Permettre une médiation avec des outils connus du jeune public qui aime utiliser les smartphones lors d'une visite d'exposition. Proposé une autre visite.
MOYEN

  • Création de filtres reprenant les codes de l'oeuvres, accès à ces filtres lors de la visite
  • S'inspirer du processus de création de l'artistes et le faire appliquer par les adolescents lors de la création de photographies afin qu'ils la comprenne par mimétisme. (Possibilité de créer une exposition virtuelle en parrallèle avec l'exposition en cours)
  • Mise en place d'une exposition virtuelle en parallèle de l'exposition. Exposition présente sur Instagram mais aussi sur une page dédiée.

Réferences :



OUTILS ET RESSOURCES :


Premier pas et exemple : En m’inspirant du travail de Nancy Wilson Pajic et son travail Treshold que j’ai découvert lors de mon stage au Frac. Cette exposition à pour thème le feu, lors de mon stage j’ai assisté et participé aux étapes de mise en place de cette exposition qui se tiendra l’été prochain. En choississant cette exposition et cette oeuvre, j’ai pensé à une contrainte qui pourrait être proposée aux adoléscents et scolaire qui visiteront l’exposition.
Exemple d'autres contraintes possibles :

  • Récolte des nombreuses potographies de la Tour Effeil sous tous les angles - La tour Effeil à Paris
  • Photographies d’un couple de photographie (publicité, screen shot, affiche cinéma, photo de famille…) - Photographie et documents, 1983-2018 au Frac PACA
  • Capturer grâce à une photographie une trace de son passage (trace de pas, fumée, accident, tache, note) Alexandre Leger “Hélas, rien ne dure jamais” au MAMC de Saint-Etienne
  • “Pose” - photographie d’une personne ou de vous, instantanée ou mise en scène d’une pose, uniquement le corps. (pose dans le métro, dans une file de supermarché, dans le canapé, pendant son cours de danse ou de yoga…) - Biennale de la danse à Lyon

La contrainte est la suivante : A l’aide de l’application Instagram, publier une photographie en prenant compte de ce que la lumière peut produire sur cette photographie. Que ce soit des motifs, des lignes ou des formes. Vous utiliserez la lumière naturelle ou artificielle pour créer une image dans laquelle la lumière produit des formes. Vous associrez cette images avec les filtres …. . \\“La série Tresh old renvoi, dans un esprit minimal à son atelier, ce réel sur lequel elle restreint la prise de vue. Seule la lumière y tire des traits et forme des compositions abstraites. Elle met en évidence comment la matière de l’épreuve et la composition de l’image peuvent communiquer une information finalement indépendante du sujet photographié.” - Cartel de l’oeuvre.

Ci-dessus, la contrainte envoyée.
Exposition sur Instagram :

Exposition virtuelle : (vidéo ?)
PREMIERE EXPERIMENTATION DE 3D POUR L'EXPOSITION VIRTUELLE :
Seconde expérimentation 3D. J'ai choisis de mettre en avant la présence des téléphone dans l'exposition en les faisant apparaitre dans l'espace 3D et d'en dégagé des photographies de l'images exposé. Cela crée donc une mise en abyme de l'oeuvre, les images de l'oeuvre et leurs expositions. Ainsi les photo produitent par le public subissent le même traitement que les oeuvres de l'exposition. Ce qui m'interresse ici c'est de reflechir et faire réflechir sur la façon de visiter une exposition.


Lectures


Art technique et civilisation

[…]


Synthèse

[…]


Entretien

[…]


Lexique

Image : représentation concrète à contenu sensoriel construite en l'absence de simulation sensoriels.
Symbole : image souvenir faisant partie d'un tout
Ruine
archétype : schéma de l'imagination, moule d'image appartenant au passé
Exposition: Présentation publique, pour une durée déterminée en un certain lieu, de produits agricoles, manufacturés ou d’œuvres d’art. Action de disposer de manière à mettre en vue. Pratique sociale permettant de mettre en avant une thèse, un message.
La projection : Tentative de lancer quelque chose dans l’espace en laissant plus ou moins de règles.
Esthétique : Qui est motivé par la perception et la sensation du beau. Jugement esthétique; émotions, sensations Tout désir de faire du beau style pour le plaisir d'en faire, pour se donner et pour donner aux lecteurs des jouissances esthétiques, est pour lui proprement inconcevable
community manager :

wiki/memoires/l-exposition-du-musee-a-instagram/accueil.txt · Dernière modification: 2020/06/01 14:05 (modification externe)