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Signe, signé, signons

Signe, signé, signons

01_synthese.pdf

Introduction
→ Roland Barthes, « La Mort de l’Auteur », dans Le Bruissement de la Langue. Essais Critiques IV, Paris : Seuil, 1984
1 - De la collaboration vers la construction de soi
A - La production d’œuvre collaborative dans l’offre culturelle
→ Nicolas Bourriaud, Postproduction, Les Presses du Réel, 2009
B - Du spectateur au producteur
→ Nicolas Bourriaud, Postproduction, Les Presses du Réel, 2009
C - Le numérique favorise le collaboratif
Open Source Ecology
D - La gestion des droits d’auteurs vers un accès aux œuvres
→ Nathalie Heinich, Être artiste, collection ‘‘ 50 questions ’’, Klincksieck, 2012
E - La réinterprétation participe à la construction de l’identité
→ Bernard Stiegler, De la misère symbolique, Éditions Flammarion, 2013
2 - Signature, de la valeur au prix
A - Les changements du statut d’auteur et ses conséquences sur la signature
→ Nathalie Heinich, Être artiste, collection ‘‘ 50 questions ’’, Klincksieck, 2012
B - Système social du génie dans l’art
→ Nathalie Heinich, Être artiste, collection ‘‘ 50 questions ’’, Klincksieck, 2012
→ Analepse, Pour en finir avec le Moyen Âge, Youtube, 2017
→ Jean de Salisbury, Metalogicus, livre III chapitre 4, 1159
C - Les limites de l’œuvre qui questionnent la signature
→ Fiche ATC
→ Nicolas Bourriaud, Postproduction, Les Presses du Réel, 2009
→ Supports / Surfaces, catalogue d’une exposition au musée des Beaux-Arts du Havre en 1969
Untitled (Free/Still), Rirkrit Tiravanija, 1992, 303 Gallery, New York
D - La signature comme outil promotionnel
→ César Castellvi, « Signer pour survivre ? La signature du journaliste au cœur des transformations de la presse japonaise », Terrains & travaux 2017/1 (N° 30)
→ Professeur Nathalie Obadia, cours n°4 de l’Analyse du Marché de l’Art Contemporain, pour SciencePo Campus de Paris, année scolaire 2016-2017
→ Georgina Adam, La face cachée du marché de l’art, Beaux Arts Éditions, 2018
→ László Moholy-Nagy, Vision in Motion, Paul Theobald & Co, 1947
E - Les modèles économiques alternatifs
3 - Le design fait société
A - Applications, moyens et champs d’actions
→ László Moholy-Nagy, Vision in Motion, Paul Theobald & Co, 1947
→ Nicolas Bourriaud, Postproduction, Les Presses du Réel, 2009
→ Victor Papanek, Design pour un monde réel, Mercure de France 1974
B - Le design et le designer
→ Roland
C - L’œuvre dans le réseau de pensé universel
→ Stéphane Lojkine, « ‘‘ Et l’auteur anonyme n’est pas un lâche… ’’ Diderot, l’engagement sans le nom », Littératures classiques, 2013/1 (N°80)
→ Nathalie Heinich, Peut-on séparer l’œuvre de la vie de l’artiste ? France culture, le 12 décembre 2017
Conclusion
Ressources
Lexique
Remerciements

Fiche ATC

02_fiche_atc.pdf

Introduction
1 - Les limites de l’œuvre dans l’espace
2 - Les limites de l’œuvre dans l’achèvement
A - Le point final
Untitled (Free/Still), Rirkrit Tiravanija, 1992, 303 Gallery, New York
B - Le rôle du spectateur
→ Nicolas Bourriaud, Postproduction, Les Presses du Réel, 2009
3 - Les limites de l’œuvre dans la matérialité
A - La matérialité physique
B - La pensée immatérielle
4 - Les limites de l’œuvre dans l’originalité
A - L’originalité dans le nombre
B - L’originalité dans le processus de création
C - L’originalité dans la différence de l’œuvre par rapport à celles déjà existantes
Conclusion

Fiche de lecture

03_fiche_de_lecture.pdf

Introduction
1 - Du métier à la profession : artisans et académiciens, du Moyen Âge à la Révolution
2 - De la profession à la vocation : académiciens et artistes au XIXe siècle
3 - L’art en régime de singularité : individus créateurs de statut au XXe siècle
4 - Évolution sur la longue durée : ce qui a changé en quelques siècles
Conclusion

Entretien

04_entretien.pdf

Les licences libres sont utilisés par les auteurs qui souhaitent autoriser la consommation, la réinterprétation et la redistribution des œuvres, mais surtout elles permettent de communiquer les intentions de l’auteur sur ces utilisations. Cette méthode de protection des œuvres est à la marge des méthodes traditionnelles, moins utilisées surtout dans les projets à buts commerciaux. Il est ainsi intéressant de comprendre la relation qu’a un Fablab, lieu de création, d’apprentissage et de fabrication collaboratifs, avec ces licences. L’entretien se déroule avec Eric Dode, contributeur au Fablab LFO de la Friche Belle de Mai à Marseille. Pour mieux comprendre cet entretien, voici un extrait de la carte du Fablab concernant l’utilisation des systèmes à des fins commerciales, et la protection des œuvres sous licence libre.

Éducation : La formation dans le fablab s’appuie sur l’apprentissage par les pairs ; chacun doit prendre part à la valorisation et la circulation des connaissances collectives. Chaque utilisateur du fablab s’engage à documenter son projet sur le site Wiki du fablab et à faire bénéficier de son expérience les réseaux qui ont contribué à son succès.
Droits : L’inventeur peut choisir de protéger et de vendre les œuvres et produits développés dans le fablab, mais les concepts et processus issus du fablab doivent rester disponibles à l’usage des autres utilisateurs. La protection choisie ne doit pas porter préjudice à l’apprentissage et à la documentation de chaque projet réalisé dans le cadre du fablab. Les licences libres sont donc conseillées : Open source et Creative Commons.
Commerce : Les entreprises et porteurs de projets ayant des perspectives économiques s’engagent à apporter un soutien économique si leur utilisation du fablab a permis de développer un produit ou un service créant des recettes. Un pourcentage des bénéfices sera à négocier pour contribuer à la pérennité de l’atelier.
http://reso-nance.org/wiki/lfo/charte/accueil

Rapport de stage

05_rapport_de_stage.pdf

1 - Le Dernier Cri
A - Introduction
B - Contexte
C - Missions
D - Conclusion
E - Remerciements
2 - Imprimerie Trace
A - Introduction
B - Contexte
C - Missions
D - Conclusion
E - Remerciements
3 - Golden Lake
A - Introduction
B - Contexte
C - Missions
D - Conclusion
E - Remerciements

Fiche technique

06_fiche_technique_2.pdf
dossier contenant les programmes .zip

Introduction

Pour l’individu, le travail en collaboration permet de créer des liens et donc de s’individuer, selon le concept d’individuation de Bernard Stiegler développé dans son livre De la Misère Symbolique, Flammarion, 2013. Cette individuation permet à l’individu de développer sa singularité mais aussi de développer les savoirs du groupe, ce qui permet à nouveau à cet individu mais également aux autres individus participant à cette collaboration de développer leur singularité. La représentation des deux dimensions, individu et collectif, sont importantes ici. L’ère du numérique transforme les formes de représentation et la vision du travail et du collectif. De plus, le numérique encourage la collaboration par sa facilité à échanger une grande quantité d’information à grande vitesse. Je me suis alors posé la question de la représentation de l’individu dans un groupe de travail collaboratif à l’ère du numérique. C’est pourquoi j’ai décidé de travailler sur les formes d’identité visuelle à l’aide d’outils numériques.

I - Le but

Le but de ce dispositif est de créer une représentation visuelle du collectif en prenant les informations de chaque personne individuellement. Chaque information de chaque individu a ainsi la même influence sur le visuel que n’importe quelle autre information de  n’importe quel autre individu du collectif. Ce dispositif permettrait à un groupe de travail collectif de créer sa propre identité visuelle en ayant comme seul outil les informations physiques que possèdent leurs corps et certaines informations sociales. De plus, il permettrait d’avoir une représentation objective du groupe par ces informations qui ne sont pas vraiment des choix, ou alors des choix collectifs.

II - La forme

Le dispositif se présenterait sous la forme d’une boîte dans laquelle serait installés tous les capteurs liés à l’ordinateur, et sur l’ordinateur se déroulerait les étapes de la procédure via une application qui montrerait chaque étape à effectuer. L’ordinateur, selon les besoins du groupe, lancerait alors plusieurs programmes.
Lien vers la simulation de l'application dans le fichier programmes.zip/application

III - L’aspect technique

Chaque programme prend en compte une information physique, de valeur ou sociale. Les informations physiques sont données avec les capteurs, les informations de valeurs sont données avec un questionnaire de valeurs (chaque étape oppose deux valeurs qu’il faut choisir pour passer au choix suivant et avoir le résultat final) et les informations sociales font partit de l’identité de tous les jours de la personne (date de naissance âge…)

A - La couleur
Les couleurs sont choisies en fonction de données proches du corps, donc température, humidité et pulsations du cœur.
Lien vers le début du programme dans le fichier programmes.zip/couleur_aléatoire




B - La typographie

La typographie, élément représentant la technique et la politique de son époque, est choisi en fonction de choix de valeurs.
Lien vers le début du programme dans le fichier programmes.zip/interface_valeurs



C - Le choix visuel

L’aspect graphique se définit en fonction de la donnée définissant le mieux l’individu de manière intemporelle : l’empreinte digitale. Selon ce que ce système choisi, c’est tout l’aspect graphique du groupe qui sera définit.


D - La déformation typographique

Parmi les choix de l’aspect graphique, il y a la déformation typographique. Depuis l’application PhotoMosh, utilisable gratuitement, plusieurs types de déformations sont possibles afin de générer un visuel typographique.
La déformation typographique se fait avec le site https://photomosh.com/


E - Le glyphe

Parmi les choix de l’aspect graphique, il y a la génération automatique de glyphes, déclinés en motifs.





F - Le dessin

Parmi les choix de l’aspect graphique, il y a la page de dessin. En plus des couleurs choisies par le programme des couleurs, ce programme de dessin peut choisir la longueur des éléments, leur largeur et également la vitesse de leur rotation lors du dessin.
Lien vers le début du programme dans le fichier programmes.zip/dessin



G - Le dessin typographique

Parmi les choix de l’aspect graphique, il y a la création typo avec déformation en fonction de l’espace (x et y).
Lien vers le début du programme dans le fichier programmes.zip/typographie



H - Le dessin de lettres

Parmi les choix de l’aspect graphique, il y a la création typo avec déformation en fonction du temps.
Lien vers le début du programme dans le fichier programmes.zip/lettres



IV - Rendu final

Au final, chaque groupe aura une typographie, deux couleurs et un type de visuel qu’ils pourront utiliser pour créer leur identité et développer leur environnement visuel qui leur correspond. Ces informations seront envoyé par e-mail à chaque membre sous .pdf, .otf et .svg pour pouvoir être réutilisé si souhaité.


V - Veille culturelle

Plusieurs agences de communication ont entrepris le monde du génératif pour créer des identités visuelles qui puissent s’adapter à tous les événements ou informations que les entreprises veulent promouvoir. C’est le cas de Casa da Musica de Sagmeister, Mat Media Lab, OCAD University, la ville de Melbourne et EPFL Alumini. Cependant, ces projets sont différents du miens dans le sens où ils ont été pensé pour vendre les services ou produits d’une entreprise, alors que mon projet se concentre sur la représentation visuelle objective sans objectif de vendre. Mon projet se situe alors entre ce genre de référence et les expériences de design génératif qui habitent internet et les forums de développement, comme l’Interactive Robotic Painting Machine de Benjamin Grosser, l’eCloud de Nikolaus Hafermaas, Dan Goods et Aaron Koblin ou encore la Darwing machine 3.1415926 V.2 de Fernando Orellana.




Conclusion

Ma production tente de décortiquer les éléments qui composent un paysage graphique et d’y appliquer des choix de manière automatique et programmés. Cette étape de programmation demande un temps colossal de travail et de grandes compétences, que je ne peux acquérir d’ici la date butoir, c’est pourquoi le projet consistera principalement à des simulations de ce dispositif. Certains programmes cependant pourront être complet. Ce travail a deux buts pédagogiques. D’abord d’orienter les participants à s’interroger sur leur place et leur signature dans leur groupe collaboratif. Mais également de manière plus générale, d’interroger la place et l’utilité d’une identité visuelle commune à un groupe.

wiki/memoires/signe-signe-signons/signe-signe-signons.txt · Dernière modification: 2019/05/27 16:20 (modification externe)