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Du mort qui saisit le vif de Jean-Hugues Barthélémy

Jean-Hugues Barthélémy est née le 31 mars 1967 à Casablanca (philisophe, il enseigne à Paris 7. Il est docteur en épistémologie et en histoire des sciences, il a écrit de nombreux ouvrages sur la philosophie de l’individuation de Gilbert Simondon.

Introduction

L’auteur s’interroge sur la question de la transindividuation et de l’individuation dans les rapports et les liens entre la vie et la mort nommé « formes de non-vies ». L’auteur nous montre que l’homme est lié à son milieu et à son environnement, c’est un être qui développe sa personnalité par le bias du collectif, car c’est un être social. De plus c’est par l’ensemble des artefacts et par la technique qu’il évolue dans son monde c’est ce que l’auteur nomme la relation interhumaine transindividuelle.

1 La vie de l’homme est lié à la mort

L’homme commence sa vie dès sa création (à la forme embryonnaire) et la termine à sa mort qui marque la fin.

L’auteur définis le lien entre la vie et la mort par l’artefact et la technique. Il parle de « forme de non vie » qui sont au nombre de 3 : L’artefact, l’objet technique et l’apoptose. et le non vivant chimique.

La vie de l’homme est lié à la mort dans son processus de création par l’apoptose qui est un auto suicide des cellules. Le cellules du corps pour vivre s’auto détruisent pour ensuite se renouveler, se reconstruire. La mort fait donc partie de notre vie. Elle est la condition de notre évolution.

L’artéfact est un objet non vivant créer par l’homme à l’aide d’une technique. L’artefact est également un outils de transmission, créateur de lien social comme le langage. Artefact = mort

L’artefact peut également être du vivant, des animaux, des plantes (par exemple, le chien de l’homme devient du vivant car il se reconnait à l’appeler de son nom).

L’objet technique est un artefact et il permet de lier l’homme à son environnement et à son milieu.

Le non vivant-chimique c’est du chimique mais inerte. Il est en lien avec l’apoptose, avec l’homme, car nous avons du chimique en nous. Le non vivant chimique c’est aussi n’importe quel assemblage chimique tel que la javel.

2 L’individuation de l’homme, qu’est ce que c’est ? Comment l’homme évolue dans son milieu ? Langage donc artefact comme fil conducteur

L’homme est un être psycho-social c’est à dire une réalité dans laquelle le psychisme individuel se développe paradoxalement à partir du collectif, c’est son intériorité qu’il développe et donc sa personnalité dans la rencontre avec autrui avec le monde qui l’entoure avec son milieu (c’est différents pour les animaux, ce cas est propre à l’humain). L’homme s’individu au fil de sa vie par ses expériences et ses altérités avec autrui.

L’auteur explique que l’artefact rend possible une vie (psycho) social et le langage en est un. C’est un outils de transmission pour que les autres artefact puissent devenir des supports d’une personnalité psycho-social. L’objet technique crée du lien social entre les individus. Par le biais du langage, on élabore sa pensée, les artefacts produits dans le « monde extérieur » nourrissent en retour l’esprit humain.

schéma p.3 : pensée esprit humain < > artefact du monde extérieur < > langage < > pensée, esprit humain < > artefact du monde extérieur

Il y a donc de la vie dans l’artefact, dans l’objet technique. Il y a de la personnalité du créateur, de son « je » dans l’objet technique qu’il crée.

La relation transindividuelle se fait donc par les artefacts. C’est par la technique que l’homme évolue jusqu’à sa mort, par ses expériences qu’ils s’individus. Et c’est en réactivent les artefacts par le vivant qu’il progresse dans son milieu et dans son environnement.

3 Le rapport homme machine

Le texte nous permet de s’interroger sur le rapport de l’homme par rapport à la machine, à ses artefacts. Inquiétude par rapport à l’intelligence artificielle qui pourrait bientôt créer une nouvelle forme de vie avec sa propre conscience et ses propres artefacts.

Plusieurs questions s’offrent à nous :

Le graphisme devient mort lorsque l’utilisateur devient passif. Comment passer d’un graphisme a regarder à un graphisme à éprouver (+vivant)? C’est en réactivant le mort que l’objet devient vivant. Quel degré de liberté je laisse à l’utilisateur dans mon dispositif, dans l’artefact ? Quel est le degré de liberté dans mon dispositif pour permettre de revitaliser le vivant ? Comment insuffler de la vie dans le dispositif proposé ? Peux on hacker la situation, le disposoitif, le jeu proposé ? Doit on respecter les règles du jeu ou les dévier, les détourner ? Accepter la part de hasard du jeu et d’imagination de l’utilisateur car le dispositif peut être dépasser et l’on peut créer de nouvelles formes non prévu au départ. Comment je revitalise, de donne vie à l’artefact (à mon objet crée) pour créer des formes singulières ?

L’idée est d’avoir des individus dans les usages et ne pas être que dans la forme. Ne pas rendre l’individu passif mais actif, créateur de forme singulière, d’aller au de la de l’interactif.

On peut peut être trouver une réponse possible dans le design génératif ou il y a une par de hasard.

Conclusion :

Pour conclure, nous pouvons voir qu’il existe différents types de « non-vie » qui sont au nombre de 3, c’elles ci conditionnent la vie come évolution biologique puis comme histoire psycho-sociale. L’homme vie et évolue grâce à l’apoptose, à sa vie psycho social et à ses artefacts, à ses objet techniques qu’il fabrique. Dans le design, nous pouvons penser qu’en proposant des dispositifs interactif avec la manipulation de l’individu que celui ci le rendrait d’avantage vivant. On parle d’ungraphisme à éprouver. Nous pouvons retrouver cet aspect dans le design génératif.

Lexique

Artefact : objet non vivant créer par l’homme à l’aide d’une technique. Il rend possible une vie psycho-sociale c’est à dire qu’il crée du lien social. Par exemple le langage est un artefact et donc un outils de transmission et de lien social.

Apopthose : (mort cellulaire programmé) auto suicide des cellules dans le but de se régénérer c’est ainsi que l’être humain est créer par l’auto destruction perpétuelle de ses cellules qui se renouvelle sans cesse. C’est le fonctionnement de la vie humaine. Ce phénomène rend possible la vie. La vie du vivant se développe dans l’apopthose. « le suicide cellulaire ». Jean-Claude Ameisen parle de « la sculpture du vivant que la mort est au coeur meme de la vie ». La mort sculpte les métaphores succesivent de notre forme en devenir.

Transindividuel : ou psychisme oppose l’individu à son milieu c’est à dire qu’il permet à l’individu à partir d’artefact et donc d’objet technique d’échanger et de rentrer en altérité avec une tiers personne afin de confronter ou non sa pensée dans le meilleur des cas. L’individu s’intègre dans le rapport individuel et transindivuel. Celui ci dépasse l’individu et le prolonge, le fait de progresser (rapport et opposition entra la transcendance et l’immanence).

Transindividuation : terme dérivé de « transindividuel » de Gilbert Simondon.

Individuation : Distinction d'un individu des autres de la même espèce ou du groupe, de la société dont il fait partie; fait d'exister en tant qu’individu.

Individuation : il y a 3 dimensions dans l’individuation qui sont le psychisme (c’est nous), la technique (les artefacts et les objets techniques) et la dimension collective (être en interaction avec les autres). Par exemple, la nourriture est le 1er élément de la technique, 1er outils de transmissions.

Intériorité : c’est ce qui est à l’intérieur de chaque individus, dans nous, à l’intérieur de notre conscience. C’est ce qui est intériorisé. C’est la personnalité d’un individu. L'intériorité, qualité ou caractère de ce qui est intérieur, désigne, dans la langue philosophique, ce dedans de l'homme que chacun appréhende ou croit appréhender immédiatement en lui-même et qui, se distinguant de l'univers visible et du monde des corps auquel appartient le corps humain, se présente comme une expérience, ou, pour ne pas trancher sur le fond, comme une quasi-expérience de subjectivité.

Extériorité : C’est ce qui est est à l’extérieur de nous, le monde extérieur qui s’oppose à l’intimité de la conscience. C’est l’état d’être à l’extérieur de nous, fait d’aller vers l’extérieur. L’exéteriorisation, manifestation ouverte des sentiments.

La vie : est une série transductive. Ce sont des cellules en perpétuelle auto-destruction. La vie est équipé pour s’auto détruire et pour empêcher cette auto-destruction de sorte l’organisme une fois formé, établi n’est qu’une mort empêché et qu’il l’est pas longtemps car pleins de cellule meurent pour se renouvelle le lendemain. vie - cellule - autodestruction - mort - nouvelles cellules - vie mort - auto suicide = vie +++ La vie est une « auto-nature », une « non-essence ».

La vie : s’ancre dans le non vivant chimique (qui n’est pas a elle mais elle vit avec : la terre), elle évolue grace a l’auto destruction de ses cellules, elle grandit dans le lien avec autrui en construisant sa personnalité. Elle est capable de se sublimer en une vie psycho-sociale ou s’accolait l’être vivant. L’homme construit son esprit et sa personnalité dan sun processus d’extériorisation dans des artefacts qui conditionne le développement de son intériorité.

Immanence : Présence par mode d’intériorité. Ensemble de ce qui existe à l'intérieur du sujet, ce qui est dans sa propre nature.

Transcendance : Caractère de ce qui est transcendant, de ce qui se situe au-delà d'un domaine pris comme référence, de ce qui est au-dessus et d'une autre nature. C’est ce qui dépasse une chose, va au-delà.

Individu : Tout être concret, donné dans l'expérience, possédant une unité de caractères et formant un tout reconnaissable. Spécimen vivant appartenant à une espèce donnée; être organisé, vivant d'une existence propre et qui ne peut être divisé sans être détruit. Être représentant l'unité élémentaire d'une espèce. Personne considérée indépendamment de la société.

Milieu ou environnement : cadre dans lequel évolue un individu. Environnement physique, biologique, climatique, etc., qui entoure et influence les êtres vivants. Cadre, entourage, sphère sociale.

Différence entre environnement et milieu :

Environnement : c’est ce qui est autour de moi.

Milieu : c’est le lieu qui est dans moi et dont je fais partie, je le génère, je vit avec, je le produit…etc. Je me l’apprivoise, je vie avec et je contribue à mon milieu, je l’approvisionne.

wiki/textes/du-mort-qui-saisit-le-vif/du-mort-qui-saisit-le-vif.txt · Dernière modification: 2017/11/28 17:00 (modification externe)